Science-Fiction

Les enchantements d’Ambremer

Résumé : Paris, 1909. La tour Eiffel est en bois blanc, les sirènes se baignent dans la Seine, des farfadets se promènent dans le bois de Vincennes… et une ligne de métro relie la ville à l’OutreMonde, le pays des fées, et à sa capitale Ambremer.

Louis Denizart Hippolyte Griffont est mage du Cercle Cyan, un club de gentlemen-magiciens. Chargé d’enquêter sur un trafic d’objets enchantés, il se retrouve impliqué dans une série de meurtres. L’affaire est épineuse et Griffont doit affronter bien des dangers: un puissant sorcier, d’immortelles gargouilles et, par-dessus tout, l’association forcée avec Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien …

Mon avis : J’avais été séduite par les couvertures de cette saga republiée les éditions Bragelonne. La version poche, dont la couverture représente bien le roman, était disponible dans ma médiathèque, j’en ai profité.

Je dois bien dire que j’ai été déroutée par ce roman, Je m’attendais à plonger dans un Paris transformé, or Paris est un vague arrière plan, quelques descriptions (la Tour Eiffel en bois, le metro vers l’OutreMonde) qui n’ont pas sufffies à me m’imerger dans ce monde. L’OutreMonde est resté assez vague pour moi également. Peut-être que cet univers sera plus développé dans les tomes suivants ?

Le coeur de ce roman est une enquête qui commence par un trafic d’objets magique mais qui révèle des querelles entre Mages datant de plusieurs siècles. Je dois bien dire que la découverte du passé des Mages est intéressante. Cependant, j’ai trouvé qu’il y avait des longueurs qui ont ralenti ma progression au milieu du roman.

J’ai suivi l’histoire depuis à travers deux points de vues, Griffont (un mage) et Isabelle de Saint-Gil (une fée). Cela m’a permis de voir différents aspects de cette histoire. J’ai particulièrement aimé leurs rencontres qui permettent de faire avancer leurs histoires mais aussi de confronter leurs caractères. Je trouve également dommage que leurs «pouvoirs» ne soient pas plus présents dans l’histoire.

Au niveau des personnages secondaires, je dois dire que j’ai particulièrement apprécié Azincourt, le «chat» de Griffont, c’est un personnage qui est important dans cette histoire et qui le sera sans doute encore par la suite.

En bref, c’est un premier tome dont je ressors mitigée car j’ai bien aimé l’enquête menée mais je trouve que l’univers magique n’est pas suffisamment présent. Je ne sais pas si je lirais la suite.

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